Archive for janvier, 2007

Les miscellanées du Biquet #1

vendredi, janvier 26th, 2007

Vous avez peut être entendu parler de cet ouvrages : Les Miscellanées de Mr Schott. Tirés du livre anglais Schott's Original Miscellany et publié en France par l'éditeur Allia, cet ouvrage a remporté un formidable succès en France et un peu partout dans le monde.

Bref voici ma première miscellanée à moi (en fait il y en a plusieurs, mais c'est normal, je suis très bavard).

Les Miscellanées de Mr Schott forment un excellent opus très bien fait qui comprend une foultitude de détails, anecdotes, informations toutes très inutiles mais qui peuvent resservir pour briller en société ou juste pour compléter sa culture générale.

Ce livre a donné lieu à un certain nombre de pâles copies qui d'ailleurs n'ont pas convaincu les libraires (ni les lecteurs qui se sont jetés sur l'original et ont boycotté les imitations).

Il faut dire que, non seulement le livre est intéressant et croustillant et qu'il se dévore en lecture aléatoire, se déclame juste pour en apprécier les sonorités, se cite en galante compagnie, ou se pose sur la table du salon pour dire "Eh ! Moi aussi je l'ai.", etc. mais en plus il est très bien adapté au lectorat francophone (ou plutôt il y a eu un énorme travail d'adaptation pour le lectorat francophone).

De plus l'éditeur a prêté un soin particulier afin de faire du livre un très bel objet. Il a donc été l'objet (c'est le cas de la dire) de nombreux cadeaux. Idéal, simple, de bon goût, bref la solution pratique pour se dépanner de situation complexe lorsque l'on à besoin d'un "chaipaquoi" à offrir.

Je suis d'autant plus heureux de ce succès car l'éditeur Allia est une maison plutôt littératurante, de très haute qualité et qui a des ventes plus … euh … confidentielles avec des livres très spécifiques à l'attention d'un lectorat exigeant. Ce succès très bien préparé est donc un formidable bol d'air et de sécurité. Car toute maison d'édition se doit d'avoir (ou rêve d'avoir) une locomotive qui permettra de financer des projets plus risqués (bref pour tirer les wagons, quoi !).

Bon, je ne suis pas là pour parler de politique éditoriale, de stratégie marketing, de plan de communication, etc. (même si je pourrais le faire pendant des heures) mais bien pour inaugurer les miscellanées du Biquet :

Le terme miscellanées existe vraiment à ma très grande surprise! Je pensais que c'était un terme inventé dérivé de l'anglais miscellaneous (divers) mais, fichtre non, c'est un recueil de différents ouvrages de science, de littérature, qui n'ont quelquefois aucun rapport entre eux. On dit encore Miscellanea. Ces deux termes ont vielli et on dit ordinairement Mélanges. Evidemment cela fait moins savant !

Deuxième petite miscellanée biquettienne. Vous avez peut-être vu (ou entendu parler) de 2001, l'Odyssée de l'Espace. Film de Stanley Kubrick très esthétisant qui, avec Star Wars et Alien, va fixer les canons des films de SF. Dans ce film (qui date de 1968 quand même) le personnage  central AMHA* est HAL. HAL est l'ordinateur central d'un vaisseau spatial qui devient fou (en fait il devient meurtrier pour assurer sa propre survie). Une sorte de représentation du stade supérieur de l'évolution : l'animal – l'homme – la machine – dieu ??? et qui est, en fait, le message du film (opinion biquettienne, non scientifiquement prouvée).

Or chaque lettre qui compose le nom HAL est la suivante de celle qui compose IBM. A l'époque IBM était le plus gros producteur mondial d'ordinateur (se spécialisant dans le hardware). IBM avait une situation quasi monopolistique et se concentrait sur le marché des entreprises (au détriment du marché des PC).

C'était donc un pied de nez à cette société, mais un pied de nez involontaire d'après l'auteur (Arthur C. Clarke) qui ne s'en apercevra qu'après parution. Il affirmera même que, s'il s'en était aperçu avant, il aurait changé le nom de son protagoniste.

Or ce que l'on sait moins c'est que HAL est aussi un acronyme qui veut dire : Heuristic ALgorithmic Computer (Ordinateur Heuristique Algorithmique ???).

Et puis tout le monde sait déjà que IBM veut dire : International Business Machines corporation.

* AMHA n'est pas un personnage c'est la contration de A Mon Humble Avis.Wink

Mes blogs préférés …

jeudi, janvier 25th, 2007

Comme beaucoup de bloggueurs, je suis aussi lecteur assidu de blogs.

J'ai ainsi une collection de blogs que je consulte régulièrement. Ils ont un point commun, ce sont principalement des blogs dessinés (ben oui j'aime bien le petits miquets).

Bref, c'est ma pause de la journée, ma madeleine, mon Amérique à moi.

Cool A tout seigneur tout honneur : le blog de Boulet qui est très amusant, varié, plein d'esprit, bref que du bon.

Smile Ensuite le blog de Melaka : plus underground, avec une certaine régularité. En ce moment c'est : Mélaka, ma grossesse. De temps en temps, Reno (son copain, fait une brève apparition).

PS : à noter que Boulet, Mélaka et Reno ont illustrés le recueil de poèmes horrifqiues : Tous Malades ! (chez Bragelonne).

Surprised Puis, le blog de Laurel (de son vrai petit nom : Laureline). Je trouve cela très frais et reposant.

Laughing Aussi, le blog de monsieur le chien (MLC pour les intimes). Je partage beaucoup de points communs avec ce monsieur. De plus il est fort sympathique et d'une éruditon (autodidacte) certaine doublée d'un humour fin et agréable.  Son association du CHIBRES poursuit un but humaniste et imprtant pour une plus juste répartition de la baise. C'est un grave problème de société dont aucun candidat n'a encore repris les thèmes dans leurs campagnes politiques.

Tongue outJ'aime aussi le blog de Mlle Maliki. Un fort esprit manga (alla Dr Slump) et qui nous régale d'un strip hebdomadaire chaque mardi soir. Quelquefois une surprise/bonus vient émailler la semaine.

Kiss Miss Gally est aussi une blogueuse fort avenante qui à vécu un drame freudien puisqu'elle a trucidé sa mascotte (la regrettée et défunte Georgette) car celle-ci devenait trop envahissante. Son love-blog est aussi une version polissonne fort amusante.

Sealed Récemment j'ai découvert le blog de chicou-chicou qui est un bloog à 8 mains (4 dessinateurs) dont la jeune Aude Picault et (oups on a pas le droit de le dire !).

Foot in mouth Et pis, ben j'ai mon copain Wandrille qui a son blog dessiné qui lui sert de champs d'expérimentation et de moyen de communication. J'aime bien sa présentation : la bd c'est pour les cons, l'autobio c'est pour les frustrés, les éditeurs sont des enflures, le spectacle est un métier d'homosexuel. Bienvenue sur le blog de Wandrille, une enflure, doublée d'un gros con, frustré probablement homosexuel. Un rien provocateur ce cher Wandrille !

Embarassed Le seul blog non dessiné auquel je vais assez régulièrement c'est celui de larouquine qui est une jeune femme qui parle de sa vie débridée. Elle a l'air fort sympathique et pis, ben, elle aime les militaires (en tout cas, au moins un) donc c'est sûrement une jeune femme très bien. Et derrière une vie assez … euh … débridée se cache un vrai coeur d'artichaut (artichaut? artichaud? artichaux? artichau?) tout en douceur.

Voilà et puis sinon ben y'a tout ceux de la communauté fantasy, mais ça c'est normal passque je regarde toujours les nouveaux trucs qui sortent dans la communauté.

Voeux Politiquement corrects (assortis d’une note préliminaire)

mercredi, janvier 24th, 2007

J'ai un copain (FX) qui m'a envoyé ces voeux par internet. Je trouve cette attention assez sympa. Cela fait un peu mailing-list et cela n'a pas la délicate attention d'une carte de voeux postale classique, mais c'est aussi un gain de temps et une façon moderne de se débarrasser d'une corvée ancienne et fastidieuse.

Ce qui m'a, par contre, fait beaucoup rire c'est le message qui était inscrit en post-scriptum. Au début j'ai cru que c'était une blague (Quel déconneur, ce FX !), mais je viens d'avoir FX au téléphone pour autre chose, il m'a dit que : "Non, c'était parfaitement sérieux, et que c'était une façon pour lui de ne vexer personne dans le respect des us et coutumes de chaque individualités !"

Ah ! OK ! alors à tous :

MEILLEURS VOEUX POUR CETTE ANNEE 2007 *

* assorti de la petite note préliminaire suivante :

Note préliminaire importante:

Ce message concerne des voeux. Si vos croyances, ou pratiques substitutives vous interdisent d'en recevoir, veuillez ne pas lire ce message. De même, le lecteur doit bien examiner, – avant de poursuivre la lecture – si ce sujet ne heurte pas ses convictions personnelles, et est conforme aux lois de son pays.
Veuillez accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite, mes meilleurs voeux pour un environnement plus sain, une société plus responsable, une vie heureuse et sans stress, et d'agréables vacances d'hiver, dans le respect des pratiques et traditions de la religion de votre choix (ou de vos pratiques laîques de substitution), dans le respect des traditions (ou pratiques laïques de substitution) des autres, ou même l'absence de traditions ou pratiques.
Ces voeux concernent aussi votre accomplissement personnel, votre réussite professionnelle, votre bonne santé, pour l a survenance de cette nouvelle année (suivant le calendrier généralement accepté, sans que cette acceptation puisse être considéré comme un manque de respect pour le calendrier de votre religion ou de toute autre calendrier laïque de substitution).

Ces voeux vous sont adressés sans considération de votre race, religion (ou de son absence), de votre age, nationalité, sexe, couleur, orientation sexuelle, ou habilité physique.

Ces voeux sont limités au lecteur et pour une periode d'un an, ou jusqu'à la survenance d'une autre période de souhaits, au plus tôt des deux.

Cette ocasion de souhaits n'est et ne doit pas être considérée comme limitée aux célébrations judéo-chrétiennes, ou aux célébrations de quelque orgnisation, groupes, communautés ou individualités que ce soit (ou même à leur absence.)

Note: En acceptant mes voeux vous acceptez les termes suivants:

  • Ces voeux peuvent être repris à tout moment à ma seule initiative, pour quelque raison que ce soit, ou même sans raison aucune. Le lecteur ne saurait en aucun cas en réclamer la reprise ou l'échange.
  • Ils ne peuvent être transférés que sans aucune altération du message original.
  • Ces voeux ne comportent aucun engagement de leur rédacteur quant à la réelle efficacité pour leur lecteur.
  • Le rédacteur ne saurait être tenu pour responsable de tout évènement (ou absence d'évènement) qui ne serait pas conforme aux souhaits adressés.

A BON ENTENDEUR !!

Fantasy décomplexée anglo-saxonne et fantasy complexée francophone

mardi, janvier 23rd, 2007

Un copain auteur avec lequel j'avais une conversation (un peu imbibée, il est vrai) me donnait une des clés du succès de la fantasy anglo-saxonne par rapport à la fantasy francophone.

C'est que les auteurs anglo-saxons sont décomplexés! Comme je le regardais d'un air bovin (enfin … caprin, quoi) et que je marmonnais un vague "Hein ! Kêsstudi ! J'comprenrien !", il  décida d'éclairer ma lanterne et détaillant son exposé en trois points avec thêse-antthêse-synthêse et conclusion avec ouverture.

Alors je me rappelle pas tout mais en gros cela donnait ça :

1) Fantasy décomplexée 

L'Ecrivain anglo-saxon s'emmerde pas. Quand il a besoin d'un héros qui part à l'aventure, il le fait partir à l'aventure. C'est ce qu'un autre blogueur appelle le Syndrome du paysan sauveur du monde . Ce côté décomplexé affranchit complètement l'auteur qui peut ainsi se désintéresser (ou éluder) des motivations qui vont faire partir le héros. Il peut ainsi se concentrer sur son histoire et avancer à toutes vitesse à un ryhtme rapide. Bref on est dans l'action dès les premières pages sans passer par de fastidieuses transitions. C'est plutôt :

  • tu es l'élu,
  • tu as trouvé le truc magique,
  • tu dois venger ton village massacré,
  • je ne suis pas ton père,
  • tu as tout perdu, etc.

2) Fantasy complexée 

L'Ecrivain francophone, va être plus torturé ("hein, attention j'ai pas dit complexé !"), plus fouillé, plus précis. Il va chercher les raisons qui sous-tendent le départ du héros, donner de la profondeur au personnage, travailler sur ses aspirations, ses frustrations, développer une quête personnelle en plus de la quête du roman. Ainsi en donnant une dimension psychologique aux personnages il prend plus de temps pour détailler ses sentiments et c'est donc l'action qui s'en ressent.

Ben forcément, une fois qu'on a présenté papa, maman, le frère, la soeur, l'oncle, la tante, le village, la capitale, l'univers, etc. il serait p't'être temps de se mettre au boulot et d'aller sauver le monde, hein! (Parce que Sauron, il attend pas, lui!)

Bref

Je ne suis pas à 100% d'accord avec ce discours même si je lui reconnais une certaine pertinence. La preuve en est que, quelques jours plus tard et malgré l'ingestion conséquente d'alcools variés, je m'en rappelle encore (peut-être aussi que dans les brumes de mon esprit je m'étais dit : Chouette ! Une note de Blog !).

Or ce que je lis dans les critiques, en général, c'est :

  • soit les personnages manque de profondeur (ou d'épaisseur seloon les critiques)
  • soit l'histoire est longue à se mettre en place (ou le rythme est lent)

Donc il y a une certaine vérité dans les paroles de ce docte auteur francophone torturé.

Innocent Encore un bonus caché : l'auteur en question est Laurent Gennefort !!

Un canon sur pattes : l’expression qui fait peur !!

lundi, janvier 22nd, 2007

Pour désigner une belle femme sensuelle et attirante j'ai l'habitude d'utiliser l'expression "un canon sur pattes".

Ce n'est pas formidable mais finalement à défaut d'être très gratifiant, c'est beaucoup plus poli que l'essentiel des images et comparatifs entendues de ci, de là, par des copains (non je ne dénoncerai personne, mais ils se reconnaîtront).

L'expression vient donc du fait que la jeune femme en question est un canon (Waow, le canon ! comme on disait dans les années 80) monté sur de superbes gambettes nerveuses et musclées.

Bref, si je continue dans la métaphore : le canon en question a une grande puissance pour marquer les esprits et est donc auto-tracté pour lui assurer une indépendance de mouvement et lui assurer des capacités d'exfiltration rapide une fois les feux délivrés (oui, parce que dans une armée on tire pas au canon, mais on délivre des feux).

Donc voici à quoi s'apparente mon comparatif de beauté :

1) le séduisant AU-F1 français :

 

Le fameux canon AU-F1, canon de 155 mm autotracté modèle F1, portée de 23,5 km (et le détail qui tue : 28 km avec RTC), 43 tonnes de finesse et de diplomatie, et admirez-moi ce beau chassis. C'est beau, c'est bon, c'est français m'sieur !

2) Ou encore, si vous aimez les belles britanniques, l'AS90 :

Racé, puissant, portée de 24,7 km, toute la douceur britannique concentré en une superbe machine ronronnant de contentement, miaulant de félicité. Et, personnellement, j'adôôôôre les belles britanniques.

Bon, au final, je crois que je vais lancer un appel d'offre pour changer mon Expression Fétiche de Désignation de la Gent Féminine (EFDGF) parce que je commence à me faire peur moi-même.

PS : le top c'est quand le canon sur pattes, les a chaussées de bottes de mousquetaires.

2 petites frustrations (et une expérience pilositaire ratée)

dimanche, janvier 21st, 2007

Bon alors en fait je n'ai pas Dune le film (enfin, si je l'ai mais en K7 VHS, donc cela ne me sert à rien avec mon lecteur DVD, qui n'est pas à moi, mais qui est à Dave, en attendant que je m'en rachète un).

Conclusion je vais demander à Nèv de ma le prêter – et il va dire "DTQ !! Plutôt crever ! Tout sauf mon Dune special collector dédicacé par la belle-mère de Kyle MacMachin"

Donc, en attendant  me suis dit, "tiens je vais regarder le retour des mousquetaires", un truc fait par Disney avec Kiefer Sutherland, Martin Sheen et chais plus qui. Un peu nanar, mais qui m'avait laissé une impression de bon divertissement.

Ben je l'ai pas non plus. Or, comme j'était parti sur un trip mousquetaire (qui est en ce moment ma passion dévorante depuis une certaine histoire de bottes) j'ai regardé le seul film de mousquetaire que j'ai en stock : d'Artagnan (en V.O. The Musketeer).

Ben, je sais pas pourquoi je l'ai en stock parce que c'est une vraie … daube (pour rester poli). Je sais pas pourquoi Catherine Deneuve est venue dans ce film (où elle à l'air de s'emmerder au delà du possible), mais bref, à part une ou deux répliques bien sentie (ça coûte rien), c'est vraimen pitoyable.

Bref, hier soir, j'ai eu mes deux petites frustrations DVD de la soirée : un truc que j'avais pas et que j'aurais dû avoir, et un truc que j'avais et que j'aurais dû ne pas avoir.

Conclusion, un bon livre cela dépanne toujours ! (quand c'est un Brag c'est encore mieux)

PS : en ce moment je me fais une petite expérience pilositaire très teinté Prison Break. Sur un coup de tête j'ai décidé de me la jouer "ce soir on rase gratis". Le résulatat est pas vraiment encourageant.

De haut :

Affreux

De face : 

Pas mieux

21 janvier : « TCHACK »

dimanche, janvier 21st, 2007

Il existe une foultitude de petites traditions à l'armée. Certaines sont sympas d'autres … euh …. un peu moins.

A titre personnel il y en a une que j'apprécie particulièrement. C'est une tradition un peu spéciale, non-écrite et républicaine. Certes, elle a un caractère légèrement offensant et a un but (in-)avoué de chercher les emmerdes.

C'est le fait de "tchaquer". Or, évidemment, on ne peut tchaquer que le 21 janvier, sinon c'est pas drôle. Allez, expliquons un peu ce qu'est la "TCHACK" :

Tchaquer c'est émettre un vigoureux TCHACK le 21 janvier, date anniversaire de la mort de Louis XVI. C'est une façon de marquer (symboliquement) son attachement à la République.

Le tchack en question représente l'onomatopée de la guillotine tombant sur le royal cou du racourci monarque : TCHACK !

Quand je dis que c'est aussi une façon de chercher les emmerdes, ben oui ! Quand on a un petit camarade qui est un peu nostalgique d'une royauté évanouie c'est une façon de le narguer abondamment.

Et c'est fou le nombre d'occasion de tchaquer dans une journée quand on est bien motivé (ou quand on a une tête de turc*). Et c'est facile de repérer sa victime potentielle : elle envoie son courrier avec la tête de Marianne à l'envers (l'enfoiré de (censuré) de (censuré)).

* expression qui, dans ma bouche n'a aucune valeur raciste ou péjorative, mais je n'ai pas d'autres expression de substitution appropriée à  disposition. Je n'ai rien contre les turcs bien sûr. NdA (qui veut pas d'emmerdes avec les turcs)

Le film DUNE est ce une merveille ou … euh … autre chose (qui commence pareil) ?

samedi, janvier 20th, 2007

Dune est mon roman de SF préféré.

Je l'ai dévoré gamin, et je me le relis à peu près une fois par an.

J'apprécie la complexité de l'intrigue, la précision et l'exhaustivité de l'univers, les personnages tourmentés emportés par les événements, la narration sous forme de scènes clés qui font avancer l'histoire (le reste étant raconté sous forme d'ellipses ou de prophétie).

Alors pourquoi est-ce que le film de Lynch me déplait autant ??

Les éléments pris individuellement me plaisent beaucoup :

  • La musique de Toto
  • Les effets spéciaux de qualité (pour l'époque)
  • La fidélité à l'histoire (à quelques détails près comme les pistolets I-pod à voix, ou Paul qui a 30 ans au lieu de 14)
  • Les acteurs (mention spéciale à Léto et au Baron Harkonnen)
  • Les décors réussis (vaisseaux de la Guilde, Sietch, Arakis)
  • Les costumes (harkonnen, Sardaukar, fremen, Atreides, …)
  • la meilleure intro de ciné SF jamais réalisé (Know then that it is the year … )

Je sais pas, cela doit être l'alchimie qui colle pas, le format trop réduit du film qui aurait dû être deux fois plus long ou réalisé en deux épisodes. En tout cas le film me paraît avoir de sérieuses carences au niveau du scénario qui, si il reprend la forme narrative du livre, ne réussit pas dans les transitions ni les ellipses.

Et puis j'ai vu la mini-série. Cela en est cocasse car pour se différencier du film (qui était fidèle au roman) les scénaristes ont tout changé. Donc, exit les références à Lynch et conséquemment exit les références au livre. Bref, il en est ressorti un sentiment de frustration énorme car le budget était conséquent, la durée était largement suffisante, et on a, au résultat, un truc fade, chiant et vaguement asseptisé qui n'est pas le Dune auquel on pouvait s'attendre ni dans la forme, ni dans le fond. 

Bref, après une levée de boucliers de quelques amis, je me suis donc décidé à re-revoir le film de Lynch qui finalement a dû faire au mieux compte tenu d'un budget et d'un délai extrêmement serré. J'ai même entendu une rumeur affirmant que Ridley Scott devait faire le film après avoir réalisé Alien. Mais devant la cascade d'emmerdes en perspectives il avait préféré décliné la proposition plutôt que de s'embarquer dans une aventure qui allait droit au naufrage.

On verra bien ce que cela donnera.

Biquet chez les Helvètes

jeudi, janvier 18th, 2007

Aaaaaaaaaahhhhhhhhhhh ! A défaut d'avoir eu de longues vacances allongé sur une plage ensoléillée avec des douces jeunes femmes me servant des coktails glacés (et légèrement alcoolisés), j'ai pu me faire une escapade suisse.

2 jours c'est court, mais c'est bon quand même !! Surtout que je fus reçu comme un prince par T et N. Au programme culture, gastronomie, promenade, gastronomie, Star Trek, gastronomie, escalade (en funiculaire puis téléphérique), gastronomie et un peu de gastronomie.

L'hospitalité suisse n'est pas une vaine expression et on est bien reçu (sauf si on entre avec des intentions belliqueuses en Suisse, et dans ce cas on est bien reçu, mais d'une façon plus énergique et expéditive).

Ce fut un bon marathon culinaire et culturel : entre la visite au musée Giger, le café Alien (i.e. à  la double-crème), l'ascension du Moléson, la visite d'une Gruyèrerie, ma redécouverte de Star Trek, les dégustations de Gruyère (sans trou !), la fondue, un excellent restau de Lausanne, les filets mignons à la chantilly (à se pâmer), les promenades digestives, le dîner chez M-A et N, etc. On a pas chômé.

Résultat : 85 n'est plus le chiffre magique, mais plutôt 88 (putain, 88 merde jen reviens pas, enculé !!).

En tout cas cela a fait du bien, même si la reprise s'est un peu faite sur les chapeaux de roues et que j'ai bien du mal à écluser tout le taffe qui s'accumule.

Bon en tout cas j'étais aussi tout fier de moi, car je m'étais acheté un mug Suisse. C'était une façon pour moi de montrer et affirmer ma neutralité dans les éventuels conflits qui pourraient avoir lieu :

J'étais très fier de mon idée car elle joignait l'utile à l'agréable, le pratique au spirituel, le concret à l'abstrait, le contenant au contenu, etc. Bref, dès qu'un emmerde pointait le bout de son nez, hop, le Biquet se réfugiait derrière son mug neutre.

Mais ce putain de mug de (censuré) rentre pas dans la machine à café spécial Bragelonne (obtenue de longue lutte après des années de combat syndical). 

Donc je vais garder ma super tasse CAPTAIN offerte par S (que je salue au passage), lors d'un voyage à Glasgow. Je conserverai ma tasse neutre pour d'éventuelles petites gâteries du soir.

Bon, alors un petit point à préciser, face à des attaques récentes et perfides : la Suisse n'est pas un repaire de riches, nantis, comblés de privilèges (y'en a). La grande grande grande majorité des gens sont "normaux", avec des problèmes "normaux". Les salaires paraissent plus élevés mais, euh, les trucs en Suisse sont assez chers en général (pas les DVD).

Ensuite un truc qui m'avait bien fait rire, c'était la une d'un journal suisse : "Contre la vie chère, migrez en France." Cool, comme quoi l'herbe est toujours plus verte chez le voisin !

Ecouter les signes, mon cul ouaips !

mercredi, janvier 17th, 2007

On dirait pas comme ça, à me voir, si beau, si fier, si droit, si inaltérable. On pourrait croire que je suis la personnification cartésianniste du français moyen (id est : obtus, sceptique et incrédule).

Et ben non, je suis super supersititeux (mais alors vraiment super). Dans un message précédent j'en étais réduit à écouter les signes pour aller chez le coiffeur !

Bon, en tout cas les signes(la superstition, quoi)  sont présents autour de moi et j'ai tendance à y être super attentif, quelquefois c'est à juste titre, quelquefois c'est totalement infondé et cela ne me vaut qu'une nuit blanche d'inquiétude vaine, comme dans ce cas-ci.

En l'occurence j'avais, ce matin, rendez-vous avec mon proprio. Ce brave monsieur (ma foi, fort sympathique au téléphone) changeait de gestionnaire immobilier et faisais donc un tour de ses (???) propriétés et désirait à cet effet visiter mon appart avec le gestion-man en question.

Cela ne me posait aucun problème car fondamentalement je n'ai rien à cacher et je vis dans un appart cosy et confortable que j'ai amménagé en garçonnière et dans lequel on retrouve :

  • une cuisine avec un frigo vide et des conserves périmées
  • une chambre avec un lit double à moitié vide (pour l'instant et c'est d'ailleurs mon léger problème du moment)
  • un salon avec une grande télé (offerte par mes copains) un lecteur DVD (emprunté à Dave, d'ailleurs il faudra que je lui rende) et mes meilleurs amis les DVDs
  • une salle de bain (avec du linge qui sèche)

Bref, pas de quoi faire un flirtuedo bis, mais cela reste pour l'instant ma bulle N°1 devant le bureau (qui est ma bulle N°2 parce que Név refuse que j'installe une télé dedans).

Or, hier soir je m'aperçois que je ne retrouve plus mon chéquier. Ah ! C'est un peu con parce que justement je comptais régler le premier loyer par chèque et leur remetre ce matin. Bon, je me dis, premier signe, mais c'est pas trop grave ! Ils comprendront et je régulariserai la situation plus tard.

Et, juste avant de partir je n'arrive pas à foutre la main sur mes (censuré) d'(censuré) de m(censuré) de (censuré) de clés de (censuré) à (censuré) !! *(VERSION NON CENSUREE EN BAS).

Putain, deuxième signe. En effet ce midi j'ai prêté mes clés à A pour ouvrir la porte du bas et je ne les ai pas récupérées. Il est quand même 22h00 donc un peu tard et A est rentrée chez elle. JE N'AI PAS LE PORTABLE DE A. J'appelle B qui ne répond pas. J'appelle C qui me passe B qui me donne le N° de portable de A. J'appelle et je tombe sur le répondeur de A. Je laisse un message. Tout ceci, évidemment en fouillant fébrilement mon bureau et partout ailleurs. Je re-rappelle, et re-répondeur. Je m'énerve contre moi-même en me traitant d'imbécile (version soft).

Je cherche sur internet et trouve le N° de fixe de A, j'appelle et je tombe sur A (tout en cherchant le moyen le plus rapide pour me rendre chez A en métro). Je tombe donc sur A. Alleluïa !! Gloria Hosanna !!

A me dit que :

  1. je suis con (je le savais déjà !)
  2. elle n'a pas les clés et qu'elle me les a rendues dans la foulée (et ça je savais pas !)

Dubitatif je reprends mes fouilles qui, pour l'instant, étaient demeurées vaines. Enfin, à bout de force, de nerfs, et l'envie irrépressible de me cogner la tête contre les murs me gagnant de plus en plus, je vais dans le seul endroit où je ne suis point encore allé. L'endroit le plus improbable, le plus insolite, le plus … AAAAAHHHHHH PUTAIN FAIS CHIER MERDE.

Elles sont là, elles m'attendent, elles me narguent : mes clés, les salopes. Sur le bureau de Dave !! L'émotion m'étreint, l'énervement me quitte (remplacée par la sensation d'être complêtement ridicule et débile) et l'inquiétude me saisit le coeur, m'oppresse la poitrine.

CELA FAIT DEUX PUTAINS DE SIGNES directement liés à mon rendez-vous du lendemain. Bref, je rentre énervé et passablement contrarié de m'être mis martel en tête et d'avoir inquiété A pour rien.

Et, là, je commence à flipper ! Demain qu'est ce qu'il veut le proprio ? Veut-il récupérer l'appart ? Augmenter le loyer ? Faire des remarques sur des travaux à faire ? à mes frais ? Si ça se trouve c'est un sale con caractériel et lunatique, libidineux et dangereux. Un maniaque psychopate cruel recherché par toutes les polices ?

Bref, je passe une nuit éxécrable, je me réveille et me lêve à 7h00 (alors qu'il me faut au minimum une demie heure pour me lever le matin) et, à 11h00, ils débarquent et ils sont 4 !!!

Le proprio, la maman du proprio et deux gestion-men !! Je glouppe et les fait entrer. Et, là, … euh … tout se passe bien. Voilà et juste quand je dis que j'ai pas mon chéquier, et ben je le retrouve avec mes relevés de banque. Donc pas de problème. Au'revoir messieurs.

Enfin on arrive quand même à placer dans la conversation que Dune c'est un film de merde et le meilleur livre de SF du millénaire (ben oui, les deux gestion-men sont des fans de SF, et moi j'ai dit que je travaillais dans l'édition, alors forcément).

J'leur donne mon numéro, je récupère leurs cartes, à la revoyure et je pars d'un pas alerte et léger au bureau.

Conclusion : alors, ben les signes, faut les voir mais pas trop les écouter (tout ça pour ça ?).

 

Innocent* VERSION NON CENSUREE (voir plus haut) : mes putains d'enculés de merde de clés de bordel à queues !! (ceci est un bonus caché hihihihihihi)