Ca y'est je suis arrivé ! J'en prends pleins les yeux et on peut parler de depaysement total. Je découvre fasciné la civilisation inca partagé entre l'admiration et l'incompréhension. ll faut dire que les prouesses techniques en agriculture notamment et en artisanat sont juste confondants.
Par contre je ne sais pas pourquoi mais j'idéalisais cette sociéte que je voyais plus comme un synchrétisme de sociéte rousseauiste matinée de socialisme écolo.
Bon, ben j'en suis revenu. C'était une société particulièrement guerrière et violente ! Ce qui rend la conquete espagnole encore plus incompréhensible ou chanceuse.
Il faut dire que les incas ont bien compris le principe "de l'apport et des bienfaits de la civilisation occidentale2 … pas exclusivement avec les coups d'épée d'ailleurs, mais aussi en découvrant la grippe et quelques autres maladies que les conquistqdores avaient dans leurs malles.
En échange ils nous ont donné la syphillis ! On peut donc parler des premiers effets pervers de la mondialisation.
Enfin néanmoins avec une populaion de 10 millions d'habitants, un peu moins d'un siècle plus tard il ne restait plus que 2,5 millions d'habitants.
Bref je me prépare de belles notes de blogue. Avant de retourner à mon pisco sour et à mes cartes postales en bordure de la plaza de armas de Arequipa je finis sur deux points : une profonde satisfaction et une grosse déception.
D'abord la satisfaction ! Je pense pas au boulot. Vrai de vrai. Ce sont des vraies vacances. J'ai complètement déconnecté. Et ca c'est cool parce aue je n'y croyais pas trop (bon … euh David, t'oublie pas quand meme les pubs pour Livre hebdo, hein ?).
Ensuite la déception. Je pensais ètre une porte entre les biquetidés des deux continents. Une sorte de pont entre les cultures biquetienne en me rapprochant de mes frères lamas. Quelle déception les lamas ne sont pas des biquetidés, ils appartiennent à la famille des camellidés ! Nous ne sommes donc que vaguement cousins apparentés, et de toute facon, ils font preuve à mon égard d'un mépris hautain aui réduit tous mes efforts de communication à néant. C'en est fini de mes rèves Muab'dibien de libération du peuple opprimé des biquets.
Bon mon pisco sour m'attend (c'est que c'est bon cette saloperie) alors à bientot.
¡ Hasta luego !