Archive for mars, 2008

Oxford a gagné !!

lundi, mars 31st, 2008

Ce samedi j’ai assisté à la fameuse boat race opposant Oxford à Cambridge depuis 1829 ! Bon, évidemment je ne me suis pas déplacé en Grande Bretagne pour y assister en live concert, mais plutôt bien au chaud dans un pub (The Bowler) du 8ième arrondissment avec une bonne bière brune.

Un lieu assez … euh … british ! J’y suis venu accompagné de mon beau-père (stepfather) britannique pur jus, ayant lui-même fait Oxford. Bref le pub était bondé de britaniques arborant les couleurs de Oxford (bleu marine-noir) ou de Cambridge (vert).

Après de longues, inutiles, stériles, pathétiques analyses à base de pourcentage, ratios, comparatifs, exposées en long et large par des commentateurs très policés, la course a pu commencer sous un délicieux ciel d’Angleterre (il pleuvait, quoi !).

Et ben c’est une course assez longue, assez chiante, assez inintéressante … sauf pour nos valeureux albionnais qui poussaient de temps en temps un "Go Oxford !" ou un "Come on Cambridge !" pour se replonger aussitôt dans leurs ale, presque honteux et confus d’avoir commis ce débordement si continental et latin.

Au final et après une vingtaine de minutes assez laborieuses, nos valeureux rameurs ahanant tels des bucherons ont parcouru les 4 miles et quelques. C’est Oxford qui l’a emporté pour cette édition.

Décidément les rituels britanniques, aussi sympathiques soient-ils, me restent complètement hermétiques. Finalement Oxford réduit l’écart puisque Cambridge mène 79 victoires à 74. We’re narrowing the gap comme me l’expliquait mon briton de stepfather.

Celle de 1869 :

La dernière (en date) celle de 2008 : 

Bah, je suppose que si ces rituels et traditions me paraissent amusantes et délicieusement surannées, je suppose que pour un britannique, voir les supporters d’une équipe de football gauloise locale insulter de manière aussi odieuse ses adversaires lors de la finale doit faire partie du charme de ces étonnants frenchmen. Il doit y avoir un côté exotique dans la bêtise crasse et le racisme primaire des supporters français.

Quelque chose que l’on regarde de loin en se disant que définitivement ces continentaux resteront toujours des sauvages quelle que soit la couche de vernis dont ils essayent de s’enduire. Plus sérieusement c’est l’apanage des supporters extrémistes. Après tout hooligans, tifosis, supporters de la tribune Boulogne (je crois que c’est celle-là) … se ressemblent tous dans leur exhutoire si éloigné de "l’idéal sportif".

Oui, alors je regarde avec un brin d’envie et d’admiration cette boat race qui oppose depuis plus de cent cinquante ans les deux meilleures universités britanniques. Ces deux symboles d’une société ancrée dans ses traditions, ses classes, ses rituels, son style, son côté si gentlemen en blazer et cravate club.

De Rome à Marvel …

mardi, mars 25th, 2008

Hello,

J’avais parlé dans un précédent message de mon engouement pour la série Rome. Série que j’ai dû offrir 3 ou 4 fois à des amis, et préter un certain nombre de fois (d’ailleurs si la dernière personne à qui j’ai prêté les deux séries se retrouve dans ce message, eh bien je veux bien qu’ils me rende mes coffrets, MERCI D’AVANCE ! parce que je sais plus à qui je les ai passé la dernière fois et ils me manquent).

Bon dans cette série de nombreux acteurs crèvent littéralement l’écran et c’est le cas des deux interprètes de Titus Pullo (Ray Stevenson) le légionnaire soudard et violent ; et de Marcus Vorenus (Kevin McKidd) le décurion intègre et idéaliste.

Or en allant sur mon site préféré (à savoir l’exceptionnellissimme fantasy.fr Laughing) j’ai été ravi de voir que cette série et ce succès mérité avait propulsé leurs carrières. Ainsi, après avoir eu une palanquée de petits rôles, les voilà propulsé en tant que super-héros.

Titus et Marcus s’en reviennent de Gaule !

Ainsi Ray Stevenson va devenir THE PUNISHER. Espérons que cette version sera meilleure que les deux nanars dont nous avons écopé précédemment.

Et Kevin McKidd sera THOR oui oui, LE THOR, le grand THOR, l’unique THOR ! Le dieu du tonnerre avec son gros marteau et tout et tout sur des bons airs de Wagner et de chevauchées de valkiries.

Bref après la série télé, on passe au ciné avec les super-héros Marvel !

Le jeune Max Pirkis est aussi un excellent personnage ce qui est assez impressionnant car il est super jeune (avec aussi une prestation exceptionnelle dans Master and Commander), mais il a pas encore de rôle de super héros pour sauver la planète ! En tout cas acteur à suivre !

 Dans Rome

 Dans Master & Commander

La moisson du Salon du Livre de Paris 2008

lundi, mars 24th, 2008

Bon, évidemment, lors d’un salon du livre on a quand même un peu de temps pour se promener et visiter des stands (surtout quand on y passe la majeure partie du temps) et, évidemment, on fait ses petits achats.

Alors voilà, j’ai presque récupéré tous mes achats bouquins qui trainaient un peu partout (au bureau, dans ma chambre, dans des sacs, dans le salon, dans la voiture d’Alex, etc.).

Première constatation : cette année j’ai été assez raisonnable. Je me suis pas chargé de livres que je n’aurai jamais le temps de lire. Fini les piles de trucs "à lire un jour quand j’aurai 10 années sabbatiques devant moi".

Deuxième constatation : la plus grooooooossseeee partie de mes achats c’est de la BD. Plus rapide à lire, et peut-être un peu plus regressif. Une sorte de retour en enfance durant laquelle on me proscrivait (vainement) de lire des petits mickeys. 

Bon alors ça donne ça :

D’abord la moisson étalée :

Et ensuite la moisson empilée :

Bref, de la BD de thriller-aventure les nouveaux tsars, du Johan et Pirlouit 1ier tome des intégrales de mes héros préférés (ceux de mon enfance avant Goldorak, Cobra et Albator!!!), du Monsieur Jean (bref la vie des célibataires, bobos, urbains) seulement les 2 derniers tomes puisque les 5 premiers sont parus chez les Humanos et qu’ils n’avaient pas pris de stand cette année, les nombrils (dont 1 ouvrage que j’ai pu faire dédicacer) que je trouve hilarants et cruels en même temps (de plus les auteurs sont supers sympas, rien à voir au fait qu’ils soient québéquois, … quoique …), 7 Missionnaires du talentueux Alain Ayroles au scénario, du cultissime BD avec le Mystère de la grande pyramide (que je n’avais JAMAIS lu) de Edgar P. Jacobs, un peu de culture sur le stand Le Monde (les religions, deux opéras : Aïda et l’Italienne à Alger) – tiens, au fait je suis même pas passé sur le satnd Arte !! – , un livre caution intellectuelle de l’Inégalité parmi les sociétés (chaudement recommandé par Anne et Barbara et que je lirai dans 107 ans), du manga chez Glénat avec Cat Shit One (transposition de la guerre du Viet-Nam chez les lapins, on verra bien ! M’enfin j’ai quand même pris l’intégralité de la série !), un passage chez mes amis de Warum qui se distingue par une production de qualité assez éclectique (100 m², In love with internet, etc.), enfin une étape chez Le navire en pleine ville avec Aria des Brumes et le Sablier Vert (je vais ENFIN lire un livre de Michel Jeury).

Voilà avec ça je suis paré pendant quelques temps !!

Cool Bises !

Un incident technique amusant ! (la suite)

vendredi, mars 21st, 2008

Durant cet incident technique ce qui m’avait bien fait rire c’était le côté décalé et politiquement correct du terme.

Ainsi, maintenant, une alerte à la bombe est devenue un incident technique. On frise le british understatement mais c’est assez bien ! Y’a un côté décalé, mignon et bien sûr pas du tout angoissant : "c’est pas une alerte c’est un incident !"

Voilà ce qu’on a eu (à peu près) :

Voix douce féminine :

Mesdames et messieurs nous vous demandons quelques instants d’attention !

Puis voix masculine calme mais ferme :

En raison d’un incident technique nous vous demandons de vous diriger vers les sorties les plus proches dans le calme.

Environ 10 minutes plus tard le salon était à peu près vide ! Mais personne n’avait l’air très pressé de se barrer du salon.

Imaginons une autre situtation un peu moins british understatement et moins politiquement correcte. Un truc qu’aurait pu dire Bruce Willis dans DIE HARD par exemple :

Voix féminine légérement tremblante :

Mesdames et messieurs nous vous d-d-demandons quelques instants d’attention.

Suivi de voix masculine hurlant :

BARREZ-VOUS ! BARREZ-VOUS ! Y’A UNE BOMBE PUTAIN ! Y’A UNE BOMBE ! TOUT LE MONDE DEHORS ! VITE ! 30 … 29 … 28 … 27 …

Normalement l’évacuation aurait dû être un peu plus rapide. Bon évidemment la panique engendrée aurait provoquée pas mal de dégats et de blessés m’enfin cela aurait eu de la gueule ! (nan j’déconne)

Innocent mmmmhhh ! Finalement les gens du salons ont plutôt bien géré l’affaire.

Un incident technique amusant !

mercredi, mars 19th, 2008

Bon le slaon du livre de Paris est terminé et, dans l’ensemble, j’en suis assez content. C’était amusant et nous avions un nouveau stand. J’étais assez inquiet sur la convivialité du stand et sur l’accueil qu’il recevrait. Mais les gens (publics comme professionnels) semblent l’avoir aseez apprécier. Il y aura quelques aménagements à faire pour 2009 mais d’ici là j’ai un peu de temps et d’autres salons à organiser.

Bref, c’était chouette même le petit incident technique à deux balles qui nous a pourri le groove du dimanche soir; je veux parler de la petite alerte à la bombe qui nous a forcé à évacuer le salon.

C’est ce petit passage que je voulais vous raconter.

J’étais peinardement en train de buller entre deux rendez-vous à l’espace sérail quand une douce voix aérienne et féminine nous demande quelques instants d’attention.

Et une voix moins douce et plus masculine de nous indiquer qu’en raison d’un "incident technique" le public est invité à se rendre vers les sorties les plus proches. Bon, moi je me précipite pas vers la sortie la plus proche mais vers mon stand. Et quand j’y arrive c’est pour constater que les gens qui s’en occupe avaient déjà recouvert les ouvrages, fermé la caisse, pris les manteaux.

Donc parfait ! Bref finalement tout le monde se dirige avec zénitude et calme vers la sortie. Cela inclut les auteurs tout étonnés, les exposants un peu mécontents et les curieux qui venaient passer un bon moment au milieu de livres. Dans l’ensembe c’est pas très rapide et les gens semblent plus résignés et fatalistes que paniqués voire légèrement inquiets. En fait cela semble faire plus chier les gens que réellement les inquiéter.

Dehors il fait froid et beaucoup n’ont pas pris un manteau et/ou on oublié quelque chose à l’intérieur (certains exposants ont, par exemple, laisser leur caisse et cela semble les stresser considérablement). De plus, ça tombe bien, il commence à tomber une petite pluie fine et réfrigérante que l’on a plus l’habitude de rencontrer sur les côtes bretonnes que dans la capitale.

Les blagues fusent, les rumeurs circulent, on se retrouve entre potes que l’on croise un peu partout, j’improvise un rendez-vous avec un commercial que je devais voir, on discute avec des libraires etc pendant qu’un auteur de Bragelonne continue stoïquement ces dédicaces en se réfugiant dans une cabine téléphonique.

Les rumeurs circulent bon train : "C’est fermé, rentrez chez vous !" ; "évacuez encore plus loin." ; "ça va rouvrir". De manière assez amusante un jeune homme qui s’était déguisé en flic SWAT de Resident evil pour un cosplay est sollicité par la police pour faire évacuer les gens. Il faut dire que son costume est assez réussi !

Bref après une attente plutôt bonenfant (durant laquelle Marion Mazauric peste contre "ce pays de cons paranoïaques" etc. ce qui me fait bien marrer) on apprend que le salon va rouvrir. D’abord les exposants, puis le public. 

Bon je me précipite vers l’entrée arrière qui se situe au niveau des parkings et qui est, traditionnellemnt, beaucoup moins encombrée ! Bingo, je me retrouve au deuxième rangs juste devant quelques vigiles assez à l’étroit dans leur blazers pleins de muscles et qui semblent assez revêches (les vigiles, pas les muscles, ni les blazers).

A un moment crépite dans leur talkie walkie : "c’est bon faites rentrer les exposants !" (nous quoi !). Allez, rebelote, fouille, portique, enlever les clés et autres trucs métalliques puis je marche d’un bon pas vers notre stand. Arrivé le premier, j’enlève les bâches qui recouvraient nos bouquins, j’ouvre la réserve, remet la caisse en marche pendant que mes potes me rejoignent tranquillement. Autour de nous le salon reprend vie et les stands reprennent une activité plus ou moins fébriles et finalement bien vaine … parce que le public lui il en a eu marre. Bref le salon est bien vide et on se regarde en chiens de faïence entre stand. Les quelques rares personnes qui déabulent dans les allées désertées sont presque intimidées.

Bref on nage en plein surréalisme !

 

Un bon citoyen …

mardi, mars 11th, 2008

Bon ce week-end (cette fin de semaine, pour les québéquois) je serai au Salon du livre de Paris. En fait même j’y serai du 14 au 19, même du 13 au 20 plus précisément.

C’est très bien, c’est une formidable expérience, c’est un lieu d’échange, de rencontre, etc. Bref c’est un moment privilégié de bonheur. Certes c’est crevant et c’est mon cinquième. A chaque fois c’est un peu plus grand et un peu plus fatigant, cependantt je n’arrive pas à m’en lasser et c’est toujours une très belle et bonne expérience et j’en sors crevé mais heureux un peu comme un gosse qui a passé 5 jours dans une confiserie.

Mais cette année cela tombe mal, car c’est durant le second tour des élections municipales ! Et là cela va être dur de voter. Bah, pas de problème ! Une procuration suffit !

Alors c’est aussi un petit message à ceux qui voudront venir ou qui auraient l’idée saugrenue de zapper ce rendez-vous citoyen et républicain. Il ya le remèrde miracle : LA PROCURATION. Avant c’était la croix et la bannière, maintenant c’est d’une simplicité biblique.

Donc la procédure c’est là !

Le document à remplir c’est ça :

 

Et moi je m’y mets dès tout de suite.

PS: j’en profite pour rappeler à toutes les personnes qui travaillent sur le stand de se dépêcher de faire leurs petites démarches administratives, car même si cela prend 5 minutes, ben … faut les prendre quoi !

« Lliane, Chronique des elfes »

lundi, mars 10th, 2008

Voici une nouvelle qui me réchauffe le coeur. J’avais lu, il y a moultes années la trilogie des elfes de Jean-Louis Fetjaine. J’avais adoré. En gros cette série narre la jeunesse et l’ascension de Uter Pendragon. C’est très bien écrit, inspiré, et le scénario est intéressant car il reprend le mythe arthurien dans un univers alla Tolkien (elfes et nain) avec beaucoup de trouvailles et de fraîcheur.

Le tout puise allègrement dans plusieurs mythes pour faire une salade composée de fantasy qui se dévore sans a-priori. Le mélange des saveurs et des inspirations est parfaitement réussi et à la fin de cette belle histoire on se lèche les doigts en disant "encore, encore".

En effet la trilogie des elfes (dont une Intégrale sortira bientôt chez POCKET) se concentre donc sur Uter le papa de Arthur. Ce qui est intéressant car des ré-écritures de l’histoire d’Arthur il y en a des palanquées. Alors que Uter, à l’inverse, est un personnage méconnu et injustement traité (il n’y a qu’à voir l’image que l’on a de lui dans le Excalibur de John Boorman) un peu comme Philippe de Macédoine le père d’Alexandre.

Mais après cette trilogie, ben on a envie de connaître la suite. Tous les personnages sont là. Les intrigues sont nouées. Les enjeux sont décrits. Les artefacts magiques, les races, … On attend les 3 coups et PAF ! Bref, la suite, la suite.

 

 

Or cette suite n’a finalement jamais été écrite. Jean-Louis Fetjaine a certes écrit de multiples romans mais JAMAIS cette suite. Bon, ne rêvez pas, hein ! C’est pas pour tout de suite. Mais là il nous revient avec une préquelle à la trilogie des elfes.

En attendant la trilogie des hommes ?

L’histoire d’Arthur est archi connue, mais revisitée par cet auteur cela promet(trait) d’être très plaisant et il apporte(rait) une nouvelle vision pleine de nouveauté, de fraîcheur.

Bref en espérant que cette préquelle ouvira le chemin a une future suite. Une trilogie ? Une tétralogie , Enfin, il y a matière et puis surtout il y a une foultitude de lecteurs impatients qui aimeraient voir leur soif d’épopée arthurienne étanchée.

Affreux affreux …

samedi, mars 8th, 2008

Certains diront que je suis une petite nature … Malheureusement il me faudra l’assumer. J’aime pas la douleur ! Avoir mal me gonfle et j’évite autant que possible (c’est peut-être pour ça que je fuis le sport autant que possible).

Je n’ai jamais combattu un Ourouk-Khai avec un sabre planté dans la gueule, Je n’ai jamais ri à la face de Sauron pendant que ces bourreaux m’arrachaient les testicules, je n’ai jamais dit "bah! c’est pas grave" après m’être tapé sur le pouce avec un marteau alors que je plante un clou.

Bref j’aime pas avoir mal ! Appelez ça de la douilletude, douilleterie, de la petite-naturisme, etc. peu m’importe, peu me chaut. Les dernières fois que je me castagnais cela remonte aux cours de récré et depuis j’ai bêtement tendance à penser que les situations s’arrangent en discutant et en se comprenant.

C’est mon côté vaguement mysanthrope et altruiste. En même temps mon expérience passée a tendance à me donner raison ; jusqu’à ce qu’un jour je tombe sur un demeuré avide de violence, ivre de faire le mal et enclin à me prouver combien j’ai tort (bref un vrai méchant de fantasy). Mais jusque là … ben puisque cela me réussit, je continue.

Et en fait j’aime tellement pas la violence que certaines affiches me font mal rien que de les voir. C’est le cas de THE EYE, film fantastico-horrifique dont l’affiche atteint exactement l’objectif demandé : faire frissonner en donnant une impression de gène, douleur, malaise, etc.

Bref, cette main qui sort de l’oeil me fait penser à tout ce qui se rapproche à la souffrance et à l’horreur. Mission réussie. L’image véhiculée atteint parfaitement son message. Il y a un côté malsain, désagréable, une sorte de mutation génétique affreuse, comme ces dessins animés japonais d’horreur à base de monstres mutants dégénérés et hideux que je voyais dans ma jeunesse.

Bon moi j’aime pas trop le genre horreur (à l’inverse d’un ami qui m’expliquait son attrait pour le genre avec la théorie : "j’ai peur, j’existe"). Mes seules rares expériences (mais plaisantes quand même) sont SCREAM au ciné (j’ai sursauté tout du long comme une midinette) et LE JEU en roman (que j’ai dévoré jusqu’à la dernière page, mais dont, à un moment, j’ai quand même lu la fin pour savoir jusqu’au cela irait et si je devais continuer ou arrêter) !

Mais alors quelle ne fut pas ma surprise en découvrant une publicité pour le nouveau machin de Pioneer qui véhicule les mêmes "valeurs" de mutations, scarifications, horreur, douleur, etc.

Je vous laisse découvrir !

1) le torse qui voit :

2) La main qui voit et qui écoute (pas pratique pour se gratter les fesses, heureusement qu’elle n’a pas le sens de l’odorat en plus) 

 

3) et ma préférée dans l’horrible : l’oeil qui crie 

 

Mais que serait une bonne campagne de communication mondiale sans les publicités visuelles :

La main qui voit et qui entend :

 

L’oeil qui crie :

 

Je comprends vaguement qu’il y a une "supposé" image poétique de mélange des sens (l’ouie – la vue – le toucher) mais l’image est présentée d’une façon si vulgaire et agressive que (personnellement) cela m’agresse. Bref, Pioneer me parait pionnier dans le mauvais goût et dans l’horreur.

Cela s’appelle KURO, c’est révolutionnaire paraît-il. Ben cela me paraît surtout hideux. Mais enfin je suppose que je suis hermétique à ce nouveau concept de beauté moderne imagée concept impactant marketing !

Mr « Rude », ben justement je la trouve rude celle-la !

vendredi, mars 7th, 2008

J’aime pas les stéréotypes. Je les trouve réducteurs, insultants, faux et généralement vecteurs de racisme et d’intolérance.

Les stéréotypes favorisent les clichés, les racourcis, et à terme l’incompréhension puis la haine. Bref, le but de cette note n’est pas de faire une longue diatribe facile à base de lieu commun mais plutôt de montrer un truc qui m’a quand même bien énervé.

J’expliquais, dans une autre note, à quel point j’aime bien les anglo-saxons et que je me sentais pas mal anglophile (sauf lors de match de rugby, mais ça c’est une autre histoire).

Or j’ai vu un truc qui m’a légerement énervé. Si je fustige le xénophobie en France c’est pas pour l’apprécier chez les autres. Encore moins quand c’est moi qui en suis la victime. Ainsi il existe une émission de télé pour enfant en Grande-Bretagne qui s’appelle les "Mr Men" sur TV5.

Jusque là pas de problème. Ce sont des petits bonshommes rondouillards qui sont chacun défini par un trait de caractère, créés dans les années 70. Cela ressemblerait presque à une version simplifié des schtroumpfs.

Ce qui m’ennuie plus c’est qu’il y a un nouvel entrant dans cette joyeuse émission destinée aux petits. Celui-ci est Mr Rude (monsieur Malpoli). Comment reconnaît-on Mr Rude :

  • il est grognon
  • rouge de colère
  • tire la langue
  • pète quand on lui tire le doigt
  • et parle avec l’accent … français.

Quelle brillante idée que d’inculquer à nos charmantes petites têtes britanniques que les français sont grognons, pêtent et sont malpolis. Quels beaux traits de caractères.

Cette excellente idée sera donc déclinée en livres pour enfants, émission audio, et émission télé. J’ai presque l’impression de voir un reportage de la FOX TV.

Mais alors une question me taraude l’esprit. Il y a sûrement une version française des Mr Men.

  • Comment vont-ils appeler Mr Rude ?
  • Et quel accent vont-ils lui donner ?
  • En France quel pays va-t’on associer avec la bêtise crasse et la vulgarité ?

Peut-être tout simplement que l’on sera moins con et que justement on n’affectera pas à ce Mr Rude un quelconque accent. Cela serait une bonne chose d’ailleurs.

Bon j’en rajoute peut-être des tonnes mais je suis assez triste et déçu en fait. Et puis cela me choque que cela soit pour les gosses.

 

Attention : note sans intérêt !!

jeudi, mars 6th, 2008

16h00 !!

Bonne occasion de se dire : "Eh j’ai une de ces dalle moi !"

Ben oui, j’ai pas pris le temps d’aller m’acheter un p’tit casse-dalle. Donc, là j’ai mon ventriquet qui crie famine et si je veux pas défaillir, il va falloir trouver une solution (et vite).

Et là, victoire : "VIVE LES VIEUX RESTES DE PIZZA HUTT QUI TRAINENT DANS LE FRIGO DU BUREAU" 

Mmmmmmmmmmmmmmmhhhhhhhhhhh y’a bon ! Vive l’alimentation équilibrée !

 

Donc, si demain je suis crispé sur les chiottes c’est que décidément elles étaient trop périmées.

Je vous avais prévenu que cette note n’avait aucun intérêt !