Archive for the ‘office me’ Category

Il faut que j’évite les jeux de mots pourris …

mercredi, décembre 16th, 2009

Décidément il faut que j’arrête les jeux de mots pourris.

Un ami m’a fait remarquer une erreur de classification pour un ouvrage à la fnac. en effet il s’agissait de FAITH de Peter James qui était classé en fantasy alors que c’est plutôt du thriller. Bon c’est des erreurs qui arrivent surtout que la maison dans laquelle je bosse fait quand même plutôt de la fantasy et, très occasionnellement du thriller.

Bref j’envoie un courriel à mon pote à la fnac pour lui signaler et lui demander de faire la correction parce que errare humanum est … perseverare diabolicum.

Et là, je décide de faire de l’esprit, de l’humour, un trait, un bon mot … enfin bref j’intitule mon courriel "Montre moi tes FAITH !!".

Jusque là rien de particulier sauf que mon contact et copain me renvoie un mail le lendemain disant que c’est fait et je m’aperçois qu’apercevoir ne prend qu’un p … que dans l’historique des mails mon message est passé par plusieurs bureaux pour avoir ce changement. Bref j’ai donc envoyé de facto un mail un peu léger, dans un ton un poil décalé, avec un titre un peu stupide à 4 ou 5 personnes que je ne connais pas. Ma réputation est faite …

Bref à l’avenir quand j’aurai des demandes un peu formelles je resterai dans un ton et une forme plus … professionnelle.

 

Arnac or not arnac !

lundi, juin 29th, 2009

A peu près deux fois par an je reçois un courrier de la part du GUIDE EUROPEEN DE LA CITE. Cela doit faire bien 4 ans que cette structure m’envoit un courrier pour me demander d’inscrire la boite dans laquelle je bosse dans leur annuaire-guide-catalogue. Je ne sais toujours pas comment ils ont eu mon nom, mes coordonnées, ma fonction, etc.

Bref la première fois j’y ai jeté un coup d’oeil rapide et je l’ai classé dans les dossiers PAS URGENT A TRAITER UN JOUR AVANT 2025. Or, à l’époque, je pouvais hurler triomphalement : "Yeah je suis à jour dans mon boulot !" et aller danser un strip-tease langoureux devant un Manu imperturbable (malheureusement ce temps n’est plus et Manu doit se passer de ces scènes d’un érotisme sauvage et d’une sensualité étourdissante et on sent bien qu’il est très malheureux).

Bref, donc après avoir éclusé l’URGENT, le TRES URGENT, le DOSSIER DE FONDS, le UN JOUR SI J’AI LE TEMPS … je me penchais sereinement vers la pile de PAS URGENT A TRAITER UN JOUR AVANT 2025. Et là je prenais ce truc et comme je suis parano je le lis (ben oui, un truc à signer c’est engageant, donc forcément on le lit).

Et ben … j’ai beaucoup ris !

Et comme je viens de re-re-re-re-re-recevoir une proposition je ne peux m’empêcher de vous le faire partager. ça sent l’arnac, ça a le goût de l’arnac, ça ressemble à de l’arnac … mais je vous laisse décider.

En gros, sur un malentendu, vous signer le document et PAF vous raquez 997 € contre le fait d’être inscrit dans un catalogue dont je n’ai jamais entendu parler. Le document à l’air assez bien rôdé et plutôt bien fait juridiquement parlant. Ben oui comme y’a un contrat avec une véritable contrepartie (inscription et CD-rom) le truc est bordé. Alors, évidemment c’est pas du Madoff m’enfin c’est pas mal non plus.

Imaginez le truc arrive par la poste, un bonhomme surchargé fait pas attention, signe, et hop il se trouve obligé de payer le montant quoiqu’il arrive (verrouillé de partout). Pour peu qu’il ne soit pas attentif … c’est reconductible. Et en échange il gagne le droit de recevoir un CD-rom par la poste avec son adresse et la liste de toutes les boites qui se sont faites niquées comme lui à travers le monde.

Maintenant j’ai pas trouvé d’adresses pour leur dire d’arrêter de me harceler avec ces envois relous. Cela dit comme à chaque fois que je reçois une de leur lettre je suis toujours étonné de voir que cette boîte existe encore !

J’espère vraiment que jamais je me ferai niquer par une de ces structures spécialisées en arnac car je pense que je le vivrai très mal, vraiment très très mal. Remarquez la boite est située en Autriche et j’ai toujours rêvé de visiter Vienne. Alors un p’tit aller-retour avec mon copain Greg cela pourrait être sympa.

si vous voulez lire en détail les "petits caractères" il suffit de cliquer sur cette image (attention cela ne vous engage à rien Wink)

Alors Arnac or not Arnac ?

Ma bulle … encore et encore.

vendredi, juin 19th, 2009

Vu que je passe plus de temps dans mon bureau que dans mon appart … évidemment mon bureau a tendance à ressembler un peu à moi et à rassembler les trucs que j’aime. Bref y’a un côté ado attardé (les boutons en moins).

D’abord la bibliothèque qui, il fut un temps tenait sur une étagère, puis 2, puis maintenant 3 et encore tout ne rentre pas :

(clic to enlarge comme disent les pubs licencieuses)

ensuite j’en ai mis aussi derrière mon bureau :

et puis mon bureau est redevenu ce bordel insupportable dont les couches sédimentaires du dessous doivent regorger de dossiers "URGENTISSIMES" qu’il faudra renommer en dossier "TROP TARD". 

Bah ça tombe bien je n’avais rien à faire ce week-end.

évidemment …

lundi, février 9th, 2009

Bon là je me suis préparé un petit périple au Canada, pour le boulot. Départ dans 7 jours. Un programme assez chargé mais aussi quelques bons moments en perspective.

Certes lors de ce voyage on a calé un nombre impressionnant de rendez-vous, de visites, de rencontres, etc. mais de base comme je me sens plutôt super bien au Canada cela devrait bien se passer, en plus les gens que je vais rencontrer sont aussi des amis, et puis j’ai prévu de passer 2 jours à titre personnel pour profiter un peu de Montréal.

Mon sens de l’aventure étant plus urbain que rural, non je ne me précipiterai pas à l’assaut du grand nord en traineau ou en motoneige, mais je me prépare plutôt à arpenter les rues enneigées de Montréal, très belle ville nord-américaine cosmopolite et agréable.

Mais voilà, y’a un problème …

un putain de gros problème …

Je trouve plus mon passeport. Alors sans passeport, pas de voyage. Cela va être plutôt dur de passer la douane avec juste ma bonne gueule enfarinée de parigot sympa. Bon je suis pas encore passé en mode panique, parce que il doit bien être quelque part ce foutu passeport … mais là j’aimerais bien le trouver.

Parce que mon sens de l’humour a ses limites et que l’ironie de la situation commence à m’échapper complètement !

Bon aujourd’hui je retourne mon bureau dans tous les sens. Demain c’est mon appart’. A moins que je le fasse dès ce soir tellement je sens une dose de stress paralysante m’envahir peu à peu.

Le fameux T. I. G.

mardi, septembre 30th, 2008

Il y a quelques temps j’étais invité à une grosse sauterie propre au monde de l’édition. En fait c’était une remise de prix, et j’y allais pour plusieurs raisons : 1) me renseigner, 2) voir une organisation "pro" et (accessoirement) 3) passer une bonne soirée.

Quand je commençais dans ce milieu, ma foi je connaissais personne et surtout j’étais personne. Maintenant la maison d’édition pour laquelle je travaille a un certain succès et une progression conséquente, alors évidemment on me parle plus facilement. Et puis, à force de côtoyer ce milieu depuis … pffff … plus de 5 ans maintenant je commence à connaître certaines personnes, reconnaître des visages et même avoir un réel plaisir à échanger avec certains acteurs du milieu.

Et là cela n’a pas manqué ! Il y avait vraiment pas mal de monde, même je pense que c’était blindé. Un beau succès que cette soirée. Et c’est là que j’ai pu expérimenter le TIG de l’édition. Certes ce n’est pas propre à l’édition mais, comme un peu partout j’imagine, il y a des grossiers, des mufles, des goujats, des gougnafiers. J’ai pu en faire l’expérience. D’abord avec étonnement, puis énervement, enfin avec amusement.

C’est ce que j’ai baptisé le TIG. Et je m’étais promis d’en faire une note de blogue. Le TIG de l’édition c’est le Talent d’Interruption Gougnafier. Illustration du propos. Vous discutez tranquillement, une coupe de champ’ à la main avec un confrère (concurrent mais néanmoins ami), abordant des sujets décousus … bref le small talk par excellence tel que théorisé par nos amis anglo-saxons. Rien de capital mais c’est plutôt sympa et enjoué, la conversation est bonne, le champagne excellent, la compgnie très agréable et le niveau du discours est relativement léger quand soudainement PAF TIG. Un énergumène, quidam quelconque, inconnu de ma sphère rentre dans notre conversation, discute avec votre interlocuteur (qui de facto s’interrompt).

Le truc qui m’a sidéré la première fois  c’est le fait d’avoir été royalement ignoré. Un peu le syndrome cloporte ou courant d’air. Une sorte de mépris insuportable. Le côté "je m’excuse pas – de toute façon t’es rien – moi chuis important – etc." Ce  quidam parfaitement grossier ou persuadé de son importance, une fois qu’il a terminé son "message" qui ne souffre donc ni délai, ni excuse, ni considération s’en va de la même façon. Tel le connard goujat moyen.

Un peu sonné je me retrouve devant mon interlocuteur qui reprend la conversation par un "ou en étions nous ?"

Un peu plus tard je suis en conversation avec une éditrice que j’aime beaucoup et pour laquelle j’ai une certaine admiration. Et ben paf re-TIG. Un trou du cul moyen infatué de sa position nous interrompt, m’ignore somptueusement avec une attitude quasi dédaigneuse. Là je passe en phase "je vois tout rouge" Putain mais c’est qui ce macaquae qui n’a même pas la correction de présenter des excuses, demander une autorisation, dire "pardon, désolé." Je regarde ma ixième coupe de champ’. Malheureusement elle est vide donc cela exclut la possibilité de lui renverser sur la tête. Même si c’est VRAIMENT un personnage important, ou même si il a quelques chose d’extrêmement important à dire à mon interlocutrice je ne vois vraiment pas pourquoi cela le dispense d’un "excusez-moi, j’en ai pour une minute".

Fin de ce deuxième TIG … Je suis un peu sonné et légèrement affreusement bougon. Je fais plusieurs réflexions amères et peu amènes ! D’un autre côté je bénis ma maman de m’avoir donné cette éducation un peu suranné qui met la politesse et la galanterie comme un savoir-vivre essentiel de la vie de tous les jours.

Evidemment le corrollaire à cette situation c’est que je ressens encore plus l’impolitesse, l’indélicatesse chez les autres. Mais là, en l’ocurrence plus que de l’impolitesse c’est du mépris. Et là c’est particulièrement désagréable. Etre ignoré de manière aussi flagrante confine à l’insulte pas à la faute de goût.

Un peu plus tard je me retourne vers un ami qui se trouve à cette même soirée et, justement, j’aborde ce sujet … et je le développe (pour ma future note de blogue). Quand – devinez – paf re-re-TIG. Un branquignole quelconque convaincu de sa propre importance m’interrompt en m’ignorant pour parler à cet ami. Ce qui me paraît amusant est que l’interruption se fait à peu près en même temps ou j’expose ma théorie du TIG. Un peu comme l’illustration de mon propos, justement fort à propos.

Cette ironie n’échappe pas à cet ami qui répond acvec un certain sourire en coin à mon Gougnafier Interrupteur Talentueux (car avoir autant de suffisance, d’aplomb c’est un talent j’en suis persuadé ; un don même). Evidemment une fois que notre butor se casse vers d’autres cercles de conversation à interrompre je reprends la conversation initiale d’un "putain, tu vois, mais c’est pas croyable."

Et là j’ai une réponse dont d’ailleurs j’étais quasiment sûr. Ces mecs (en l’occurence c’était que des mecs) ne sont pas importants, et la seule importance qu’ils ont c’est celle qu’ils se donnent ou qu’ils sont persuadés d’avoir. Bien noté !

J’attends avec une certaine impatience mon prochain TIG ! Parce que celui-là je vais le recevoir !!

Baper, c’est un métier !!

jeudi, avril 10th, 2008

Bah ouais, baper c’est un métier ! C’est pas donné à n’importe qui, nan mais. Faut de la pratique, de l’expérience, de l’attention, de l’OR-GA-NI-SA-TION ! Je suis persuadé que vous … oui VOUS là, ben, vous maîtrisez pas les voies insondables du bapage, les mystères impénétrables de cette spécialité que seuls quelques autodidactes chevronnées et poussés par l’ardeur de l’esprit pionnier savent dompter.

Baper c’est quoi ? Baper c’est mettre BAP sur une facture, c’est simple non ? Non ?

Ben non. Non c’est pas simple. NON puisque je vous le dit, merde alors.

C’est un métier en pleine expansion. C’est presque un truc à rajouter sur son CV : "Sait baper" ou "Grande exprérience du bapage" ou encore "maîtrise du bapisme" ou même "bapeur professionnel".

Bon allez plus sérieusement Baper c’est …

… c’est entériner une facture avant de la transmettre à la comptabilité pour passer en règlement.

Baper c’est inscrire "B. A. P." pour Bon A Payer. Mais c’est une grosse évolution.

Avant je me passais du BAP, je pouvais me contenter de déposer les factures dans la banette de la compta !

Puis un jour on m’a demandé d’inscrire le fameux BAP qui est le sésame des cordons de la bourse. Oki doki, pas contrariant je m’éxécute et je bape officiellement les factures avant de les transmettre.

Puis on m’ a demandé de signer en même temps que je bape. No problemo ! Désormais je signe en même temps que je bape. Jusque là c’est pas compliqué, même moi j’y arrive.

Puis on m’a rajouté le fait de dater le jour du bapage. Pour marquer, dans les cahiers comptables de la sainte finance de l’argent qui sort et de l’argent qui rentre, l’événement  d’une pierre blanche comme un Graal, un saint sacrement. Facile, Bill. Peinard, Bernard. Go, Marco. Upsy, Daisy. Donc désormais, je bape, signe, date.

Enfin on m’a précisé de préciser l’ouvrage pour lequel l’investissement a été consenti. C’est une façon de rendre à César ce qui est à César et à Compta ce qui est à Compta. C’est parti mon kiki. Bref, maintenant je bape, signe, date, livrise.

Pour finir, on m’a récemment rajouté de préciser si il s’agit de "frais de lancement ou non". Obéissant désormais je bape, signe, date, livrise, précise s’il s’agit de frais de lancement ou non.

Donc j’attends avec gourmandise le prochain élément à rajouter. Je suis dorénavant à la pointe du progrès en bapage. Je suis d’une réactivité à toute épreuve. Je peux rajouter l’horoscope du jour du bapage, signer avec mon sang, inscrire le poids en milligrame de l’ouvrage, préciser mon menu du dîner de la veille, rajouter un bilan sanguin de moins de 30 jours, un certificat de naissance, ou même tamponner mes empreintes digitales des 10 doigts et des 10 orteils … bref n’importe quoi.

Je maîtrise total les voies insondables du bapage, je suis un bapiste confirmé, et ainsi j’évite les grosses bapures. Bon, évidemment les voies de la compta me sont beaucoup moins sondables, et je ne pénêtre pas les arcanes secrètes du bilan actualisé, des SIG, etc. Mais, à chaque jour suffit sa peine !

 

Encourager les bonnes initiatives …

mercredi, avril 2nd, 2008

Au bureau, quelques fois, on a des surprises. Notamment par internet. Bon je passerai rapidement sur les offres de Viagra, les propositions pour élargir son pénis, ou les offres de plusieurs millions de dollar à aller récupérer en Ouganda (faut juste indiquer son numéro de CB).

Non, là il s’agit d’une vraie, bonne et belle surprise ! Un truc qui, comment dire, allie l’esprit d’initiative, l’exotisme, l’artisanat local, le respect pour nos amis les bêtes et une certaine lueur d’espoir qui point à l’horizon. C’est une initiative qui mérite d’être soulignée et, donc, je la relaie sur mon blogue. Et, d’ailleurs, j’invite solennellement les autres blogueurs pour se faire le relai de cette belle idée.  

Voilà j’ai reçu ce message :

"Bonjour, Messieurs! Je me demande d’excuser pour mien mauvais français. J’ai quelques dizaines des modèles tricotés pour les chiens : c’est les gilets, les pelisses, le chandail, le manteau, les combinaisons, les modèles recherchés. Vers les modèles il y a des photos professionnelles, la description détaillée, les plans. Je veux publier le livre particulier des produits tricotés pour les chiens, mais s’il y aura une possibilité de participer à d’autres projets, je serai très contente. J’envoie quelques modèles d’essai. Respectueusement, Valentina Katina (Lituanie). "

Chère Valentina n’étant pas possesseur d’animal domestique (sauf Név’ mais il est pas domestique, il mord et il n’a aucun goût vestimentaire et puis la couleur lui sied très mal) je ne peux répondre à votre tentante proposition. Croyez bien que je le regrette. J’ai même hésité une bonne demi-seconde à aller m’acheter un chien-chien à son biquet pour l’occasion.

Ne connaissant pas la Lituanie je suis ravi de découvrir, via votre message, un petit peu de votre artisanat local. Je vous remercie donc d’ores et déjà de ce petit voyage exotique qui me fait voyager loin de mon gris et pluvieux Paris.

Je suis aussi très touché par le fait que vous fassiez l’effort de parler dans ma langue. Probablement aidé par monsieur Gougueulinov. Cette délicate attention me fait un plaisir énorme. Et je suis donc très heureux de voir que les efforts de l’Alliance Française pour la promotion de notre belle langue sont justement récompensés.

De plus cette initiative d’ordre capitaliste est un rayon de soleil. Votre pays ayant subi le joug d’une longue dictature communiste, je constate (encore une fois avec ravissement) que vous avez intégré parfaitement l’esprit d’initiative et la liberté d’entreprendre du système libéral.

Enfin votre dévouement est aussi un tendre témoignage de votre amour pour nos amis les animaux. Ces charmantes créatures que d’aucun, mal-intentionnés, appelleraient roquets, chien-chien à sa mémé, boite à excrément, cabot castré, baiseur de pieds de fauteuil, vous, au contraire, les sublimez dans ces adorables tenues seyantes, confortables et chaudes.

Sur ce je me permets de faire un appel solennel et je profite de – la trop faible – notoriété de mon blogue pour vous faire une publicité gratuite et totalement méritée.

Chers amis lecteurs, je m’adresse à vous maintenant. L’heure est grave ! Si vous possédez un petit animal de compagnie, ou un copain de compagnie voici une opportunité unique de :

  • découvrir un artisanat local et exotique
  • encourager une mondialisation à taille humaine
  • gâter vos petites bébêtes
  • promouvoir l’amitié entre les peuples d’Europe
  • faire preuve de bon goût et développer cette touche de mode so Paris ! que le monde nous envie

Maintenant les photos :

 

 

Merci Valentina pour avoir pensé à moi, pour m’avoir apporté ce petit rayon de soleil et pour m’avoir fourni une idée de note de blogue : Laughing 

 

Très cordialement,

Biquet

Un incident technique amusant ! (la suite)

vendredi, mars 21st, 2008

Durant cet incident technique ce qui m’avait bien fait rire c’était le côté décalé et politiquement correct du terme.

Ainsi, maintenant, une alerte à la bombe est devenue un incident technique. On frise le british understatement mais c’est assez bien ! Y’a un côté décalé, mignon et bien sûr pas du tout angoissant : "c’est pas une alerte c’est un incident !"

Voilà ce qu’on a eu (à peu près) :

Voix douce féminine :

Mesdames et messieurs nous vous demandons quelques instants d’attention !

Puis voix masculine calme mais ferme :

En raison d’un incident technique nous vous demandons de vous diriger vers les sorties les plus proches dans le calme.

Environ 10 minutes plus tard le salon était à peu près vide ! Mais personne n’avait l’air très pressé de se barrer du salon.

Imaginons une autre situtation un peu moins british understatement et moins politiquement correcte. Un truc qu’aurait pu dire Bruce Willis dans DIE HARD par exemple :

Voix féminine légérement tremblante :

Mesdames et messieurs nous vous d-d-demandons quelques instants d’attention.

Suivi de voix masculine hurlant :

BARREZ-VOUS ! BARREZ-VOUS ! Y’A UNE BOMBE PUTAIN ! Y’A UNE BOMBE ! TOUT LE MONDE DEHORS ! VITE ! 30 … 29 … 28 … 27 …

Normalement l’évacuation aurait dû être un peu plus rapide. Bon évidemment la panique engendrée aurait provoquée pas mal de dégats et de blessés m’enfin cela aurait eu de la gueule ! (nan j’déconne)

Innocent mmmmhhh ! Finalement les gens du salons ont plutôt bien géré l’affaire.

Un incident technique amusant !

mercredi, mars 19th, 2008

Bon le slaon du livre de Paris est terminé et, dans l’ensemble, j’en suis assez content. C’était amusant et nous avions un nouveau stand. J’étais assez inquiet sur la convivialité du stand et sur l’accueil qu’il recevrait. Mais les gens (publics comme professionnels) semblent l’avoir aseez apprécier. Il y aura quelques aménagements à faire pour 2009 mais d’ici là j’ai un peu de temps et d’autres salons à organiser.

Bref, c’était chouette même le petit incident technique à deux balles qui nous a pourri le groove du dimanche soir; je veux parler de la petite alerte à la bombe qui nous a forcé à évacuer le salon.

C’est ce petit passage que je voulais vous raconter.

J’étais peinardement en train de buller entre deux rendez-vous à l’espace sérail quand une douce voix aérienne et féminine nous demande quelques instants d’attention.

Et une voix moins douce et plus masculine de nous indiquer qu’en raison d’un "incident technique" le public est invité à se rendre vers les sorties les plus proches. Bon, moi je me précipite pas vers la sortie la plus proche mais vers mon stand. Et quand j’y arrive c’est pour constater que les gens qui s’en occupe avaient déjà recouvert les ouvrages, fermé la caisse, pris les manteaux.

Donc parfait ! Bref finalement tout le monde se dirige avec zénitude et calme vers la sortie. Cela inclut les auteurs tout étonnés, les exposants un peu mécontents et les curieux qui venaient passer un bon moment au milieu de livres. Dans l’ensembe c’est pas très rapide et les gens semblent plus résignés et fatalistes que paniqués voire légèrement inquiets. En fait cela semble faire plus chier les gens que réellement les inquiéter.

Dehors il fait froid et beaucoup n’ont pas pris un manteau et/ou on oublié quelque chose à l’intérieur (certains exposants ont, par exemple, laisser leur caisse et cela semble les stresser considérablement). De plus, ça tombe bien, il commence à tomber une petite pluie fine et réfrigérante que l’on a plus l’habitude de rencontrer sur les côtes bretonnes que dans la capitale.

Les blagues fusent, les rumeurs circulent, on se retrouve entre potes que l’on croise un peu partout, j’improvise un rendez-vous avec un commercial que je devais voir, on discute avec des libraires etc pendant qu’un auteur de Bragelonne continue stoïquement ces dédicaces en se réfugiant dans une cabine téléphonique.

Les rumeurs circulent bon train : "C’est fermé, rentrez chez vous !" ; "évacuez encore plus loin." ; "ça va rouvrir". De manière assez amusante un jeune homme qui s’était déguisé en flic SWAT de Resident evil pour un cosplay est sollicité par la police pour faire évacuer les gens. Il faut dire que son costume est assez réussi !

Bref après une attente plutôt bonenfant (durant laquelle Marion Mazauric peste contre "ce pays de cons paranoïaques" etc. ce qui me fait bien marrer) on apprend que le salon va rouvrir. D’abord les exposants, puis le public. 

Bon je me précipite vers l’entrée arrière qui se situe au niveau des parkings et qui est, traditionnellemnt, beaucoup moins encombrée ! Bingo, je me retrouve au deuxième rangs juste devant quelques vigiles assez à l’étroit dans leur blazers pleins de muscles et qui semblent assez revêches (les vigiles, pas les muscles, ni les blazers).

A un moment crépite dans leur talkie walkie : "c’est bon faites rentrer les exposants !" (nous quoi !). Allez, rebelote, fouille, portique, enlever les clés et autres trucs métalliques puis je marche d’un bon pas vers notre stand. Arrivé le premier, j’enlève les bâches qui recouvraient nos bouquins, j’ouvre la réserve, remet la caisse en marche pendant que mes potes me rejoignent tranquillement. Autour de nous le salon reprend vie et les stands reprennent une activité plus ou moins fébriles et finalement bien vaine … parce que le public lui il en a eu marre. Bref le salon est bien vide et on se regarde en chiens de faïence entre stand. Les quelques rares personnes qui déabulent dans les allées désertées sont presque intimidées.

Bref on nage en plein surréalisme !

 

Un bon citoyen …

mardi, mars 11th, 2008

Bon ce week-end (cette fin de semaine, pour les québéquois) je serai au Salon du livre de Paris. En fait même j’y serai du 14 au 19, même du 13 au 20 plus précisément.

C’est très bien, c’est une formidable expérience, c’est un lieu d’échange, de rencontre, etc. Bref c’est un moment privilégié de bonheur. Certes c’est crevant et c’est mon cinquième. A chaque fois c’est un peu plus grand et un peu plus fatigant, cependantt je n’arrive pas à m’en lasser et c’est toujours une très belle et bonne expérience et j’en sors crevé mais heureux un peu comme un gosse qui a passé 5 jours dans une confiserie.

Mais cette année cela tombe mal, car c’est durant le second tour des élections municipales ! Et là cela va être dur de voter. Bah, pas de problème ! Une procuration suffit !

Alors c’est aussi un petit message à ceux qui voudront venir ou qui auraient l’idée saugrenue de zapper ce rendez-vous citoyen et républicain. Il ya le remèrde miracle : LA PROCURATION. Avant c’était la croix et la bannière, maintenant c’est d’une simplicité biblique.

Donc la procédure c’est là !

Le document à remplir c’est ça :

 

Et moi je m’y mets dès tout de suite.

PS: j’en profite pour rappeler à toutes les personnes qui travaillent sur le stand de se dépêcher de faire leurs petites démarches administratives, car même si cela prend 5 minutes, ben … faut les prendre quoi !